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50 sujets de 1 à 50 (sur un total de 110)
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  • #229500 Répondre
    Inky
    Participant

    Alors tu vois, Totom, je n’en ai pas parlé pour éviter de surcharge un post déjà fleuve, mais j’ai trouvé cet « album » très ennuyeux, ainsi que, d’une façon générale, toute l’interminable digression sur les fondations de l’Amérique. J’ai l’impression qu’à presque chaque album du cycle on nous refait le topo complet depuis le début, jusqu’à même y consacrer un album entier. Overdose ! Alors oui, à chaque nouvelle narration on rajoute un petit quelque chose par-ci par-là, mais grosso modo ça reste toujours la même salade… et je ne vois pas forcément le rapport avec l’intrigue principale, en fait.

    Il y a une histoire de contrat authentique qui sert de McGuffin pour lancer l’histoire et justifier l’existence d’un deuxième cycle, certes, mais concrètement ce n’est pas intéressant au point d’y passer autant de temps, et puis on n’a pas tant que ça l’impression que les fameux documents intéressent les protagonistes. À peine les a-t-il enfin acquis que XIII les refourgue à une petite droguée irritante qu’il vient de rencontrer (moralité, elle se les fait barboter aussitôt). La Fondation Mayflower se donne du mal pour les retrouver, mais ne semble pas en faire grand chose vu qu’elle n’en a pas besoin pour faire son coup d’état ; c’est plutôt comme s’ils faisaient à XIII l’aumône de lui faire croire qu’il a un rôle important dans cette histoire, alors qu’elle se déroule pour une bonne part sans sa participation (et on voit bien à la fin à quel point il n’est finalement qu’une marionnette !).

    Les parties de l’histoire qui m’ont passionné le plus, à vrai dire, c’est tout ce qui touche à l’intime et à la recherche des éléments de l’enfance de XIII. Non pas pour les révélations qui en ressortent (XIII descendant du Mayflower, rien que ça ? C’est un peu trop gros) mais pour le côté profondément humain de cette quête, et pour l’enquête de Betty que j’ai adorée (mais ça vous le saviez déjà si vous avez lu mon post précédent ! ?)

    Quant à Trois Sources et aux Indiens en général, ils apportent une touche « nègre magique de service », si vous me passez l’expression, mais en réalité on ne voit pas très bien ce que les Indiens viennent faire dans cette vieille querelle de Blancs qui veulent se partager leur territoire. Pourquoi voudraient-ils particulièrement défendre les intérêts de la Branche 3 ???

    #229483 Répondre
    Inky
    Participant

    Ah ben ça ce sont des réponses qui font chaud au cœur ! ??? Merci !!!

    Il faut sans aucun doute commencer par lire la vingtaine d’albums signés Van Hamme/Vance afin de pouvoir apprécier en quoi la touche Sente/Jigounov renouvelle la série (les premiers tomes restent de grands classiques de la bande dessinée, il « faut » de toute façon les avoir lus ! ?)

    Je ne sais pas si vous irez jusqu’à lire tout ça pour de bon suite à mon post… ça me ferait super plaisir s’il vous avait à ce point motivés ! Et avoir des échanges d’exégète avec toi Isis serait un véritable honneur pour moi !

    #221290 Répondre
    Inky
    Participant

    Wahou, l’album était vraiment à la hauteur des attentes, et j’ai vraiment ressenti une vibe vanhammienne dans l’efficacité, le ton et l’économie des dialogues. Hiérulf a été tellement bien incarné ! C’était lui ! ?

    Gandalf, c’était même encore mieux !!! Au lieu de ne voir en lui que le gros con monomaniaque des tout premiers Thorgal (dans lesquels on peut imaginer que l’auteur cherchait encore le ton juste pour la série), on découvre un véritable chef viking avec de l’épaisseur… mais pas tout le temps ! ? C’est ce que je regrette et que je trouve un poil raté, malheureusement. On est passé à deux doigts d’une relecture juste parfaite du personnage, avec un regard beaucoup plus mature et adulte sur lui (le regard du vieux Thorgal, en somme) au lieu de la vision « croque-mitaine cruel et stupide » qu’en avait le Thorgal gamin/ado/jeune homme des albums où il était apparu jusque là. Du coup, quand Adieu Aaricia nous le donne à voir de nouveau comme ça, ça sabote le coup de génie et ça le fait tomber encore plus bas. Sa façon de trahir Skraeling-la-Noire c’est minable. Sa façon d’offrir protection au clan décimé, c’est royal. Sa façon d’envoyer d’autres à la recherche d’Aaricia disparue en restant sur son cul jusqu’au lendemain, c’est incohérent à la fois pour le roi et le père… On a un continuel yoyo avec ce perso dans l’album et ça m’embête. J’imagine que le scénario nécessitait de pouvoir justifier sa mise à mort et qu’il avait « besoin » d’être haïssable, mais cela aurait pu être traité plus finement, pour faire enfin de ce Gandalf un inoubliable personnage à la fois haïssable et grandiose comme Van Hamme savait les créer (sauf justement pour son « Gandalf-la-grosse-baderne » ; du coup c’était l’occasion rêvée de réparer cela et de faire ENCORE MIEUX que Van Hamme sur ce perso).

     

    J’ai également du regret concernant Skraeling-la-Noire. Ce personnage est une réussite acclamée par tous à juste titre. Pourtant, ce qui signe son arrêt de mort dans l’abum est une « révélation » que je trouve complètement bancale. Un bout de dos est révélé et porte des traces de lacérations ? Paf ! Ni une ni deux la conclusion est expédiée en deux secondes : c’est donc des coups de fouets, donc c’est une ancienne esclave, donc c’est une merde, donc elle peut crever dès la page suivante, ça n’a plus aucune importance. Eeeeeuuuuuuuhhhh… Je trouve l’enchaînement un peu hâtif, tout de même. En ces temps troublés de l’époque, avoir des cicatrices et des blessures était certainement monnaie courante, particulièrement pour une guerrière. À quelques années de là dans le futur, Solveig sera fouettée publiquement dans le village sans pour autant que cela signifie qu’elle est une esclave. Néanmoins Skraeling-la-Noire valide l’interprétation discutable de Gandalf, ce qui a sans doute pour but de justifier son sacrifice cynique par Gandalf pour les besoins du scénario… mais le personnage perd instantanément cette aura de mystère qui l’entourait… non seulement sa caractérisation retombe à plat comme un soufflé qui se dégonfle, mais ce qu’elle perd en mystère, elle le gagne en incohérence.

    En effet, dans ce passé alternatif qu’il nous est offert de visiter, l’histoire commence sur une plage alors qu’Aaricia s’apprête à faire la connaissance de Vigrid, une jeune dieu blanchet et maigrichon qui raconte à la jeune viking cette histoire des Larmes de Tjahzi que tous les dieux du Valhalla connaissent par cœur, ainsi que le lien sacré d’amour qui unit Thorgal à Aaricia. Mais la timeline diverge et ce n’est pas cette histoire (que nous lecteurs connaissons) qui arrive, mais une étrange histoire-mirroir: le dieu blanchet et maigrichon est maintenant une déesse noire comme la nuit et bâtie en Hercule, et c’est non plus à la jeune Aaricia mais au jeune Thorgal qu’elle raconte cette histoire que tous les dieux connaissent par cœur. Elle en rajoute même par rapport à Vigrid en professant des prédictions glorieuses quant au destin du jeune couple. C’est également sa clairvoyance divine qui lui permet de reconnaître instantanément en l’énigmatique vieillard arrivé au village une version plus vieille de son petit protégé.

    Ben oui mais si en fait c’est « juste une ex-esclave balèze sortie de nulle part », tout ce qui précède n’a plus aucun sens. J’ai le sentiment d’un tour de passe-passe, pour ne pas dire d’une arnaque foireuse. Un peu comme dans les dessins animés Scooby-Doo où pendant tout l’épisode tu as un monstre géant qui détruit des bagnoles avec les rayons laser de ses yeux, fait s’écrouler comme des châteaux de cartes des bâtiments entiers avec ses pattes griffues et, une fois capturé, se révèle être la vieille institutrice du village simplement revêtue d’un costume grossier en toile de jute avec des leds pour faire les yeux qui brillent. What the fuck ? De qui se moque-t-on ?

    Naturellement, il y a par ailleurs tellement d’excellence dans cet album qu’il est très déséquilibré, et même pas très juste de ma part, de pointer ces faiblesses du doigt… Pourtant je n’en démords pas, elles sont bel et bien là.

    Sur un registre plus anecdotique, j’ai remarqué que lors de ses incursions dans le monde des humains pour narguer Thorgal, Nidhogg change d’aspect pour n’arborer qu’une unique queue et des rayures noires qu’il n’a pas habituellement (et qu’on ne retrouve pas lors des confrontations initiale et finale sur la plage). Des théories là-dessus ?

    Enfin au bas de la page où on voit s’entraîner le jeune Thorgal, celui-ci affiche un sourire vraiment cheulou qui donne froid dans le dos, comme si c’était un gamin maléfique qui aime torturer les chats et faire du mal aux petites filles. Ça vous a pas donné cette impression ??? Moi ça ne m’a pas lâché de l’album, et d’un bout à l’autre je l’ai interprété comme un signal envoyé par l’auteur pour préparer une révélation que j’attendais à tout moment… et qui n’est jamais venue ! Puisqu’à part cet énigmatique sourire de serial killer, dans tout le reste de l’histoire le jeune Thorgal est juste un ado fougueux qui se laisse submerger par l’émotion et fait une connerie, mais n’est pas du tout foncièrement maléfique. Du coup je sais toujours pas ce que c’était que ce sourire de psychopathe… ?

    #216172 Répondre
    Inky
    Participant

    Ah oui tu es vraiment un collectionneur vrai de vrai !  :love: 

    Pour les prochaines Journées du Patrimoine, je m’inscris pour la visite guidée de ta collection !  8) 

    #216117 Répondre
    Inky
    Participant

    Mais mais mais… Sur la gauche de ta photo… Ouate iz zatte ??? 😮

    Un tableau ???

    #215271 Répondre
    Inky
    Participant

    Wahou tes dessins sont magnifiques !  😯 

    Euh… C’est les tiens ou ceux de Rosinski ?  ? ?

    #215023 Répondre
    Inky
    Participant

    Je suis d’accord avec toi Hirondl.

    Ça devient de plus en plus la mode, les héros de bédé « vu par Untel ». L’auteur est glorifié davantage que l’œuvre et on ne compte plus les franchises saccagées par cette idéologie. Le pire exemple je pense est Spirou. Les héros adorés de mon enfance sont devenus des pantins pathétiques parodiés jusqu’à l’écœurement par des guignols qui de toute évidence ne les aiment pas et viennent juste parader en mettant leur nom sous la couverture et en l’associant au prestige d’une série qu’ils contribuent à ternir (à enterrer, même). J’ai horreur de ça.

    S’ils ne veulent pas faire du Spirou, eh bien qu’ils n’en fassent pas. Qu’ils fassent leur propres séries s’ils se croient si talentueux  que ça et capables de créer des séries-cultes du niveau de Spirou.

    Et de même s’ils ne veulent pas faire du Thorgal, qu’ils n’en fassent pas. S’ils veulent en faire, que ce soit avec respect, sérieux et engagement, comme l’ont fait Tome & Janry pour Spirou et Jigounov pour XIII. 

    #214558 Répondre
    Inky
    Participant

    Si tu as l’occasion dans la foulée de revisionner Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue puis de lire La Malédiction des trente deniers dont JVH a signé le scénario, ça devrait te sauter aux yeux.

    Le finale de l’album est un copier/coller éhonté et très embarrassant de celui du film de Spielberg. Faire des emprunts et des clins d’œil, dans l’absolu je n’ai rien contre. La création se nourrit toujours de ce qui l’a précédé. Mais décalquer une scène aussi mythique d’un film aussi connu, forcément cela ne peut pas passer inaperçu.

    Et ce n’est vraiment pas digne d’un des plus grands scénaristes bédé de tous les temps selon moi. Le JVH des Thorgal de l’Âge d’Or est un génie. Mais (cette opinion n’engage que moi), j’ai le sentiment qu’il a par la suite cédé la place à un papy paresseux et cynique se reposant sur ses lauriers et capitalisant sur sa gloire passée pour faire le minimum syndical tout en continuant à encaisser la monnaie. D’où les facilités scénaristiques et les ficelles de plus en plus grosses, les stéréotypes de plus en plus éculés, les morceaux parodiques et les scènes racoleuses qui se sont mis à ponctuer les albums tardifs de Thorgal, Black & Mortimer, et sans doute d’autres que je n’ai pas eu le courage de lire…

    Pardon pour ce jugement amer et désabusé, mais c’est notamment toi, Stéphane, qui, par ton travail, m’a fait prendre conscience de l’œuvre exceptionnelle (tant graphiquement que scénaristiquement) que consistuent les anciens albums de Thorgal, donc  c’est à cette aune que je mesure toute la distance qui en sépare le JVH tardif… Hélas.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 4 mois par Inky.
    #214467 Répondre
    Inky
    Participant

    Je ne suis pas convaincu par les similitudes avec B&M, elles me paraissent forcées. 

    Le trident est apparu très tôt dans les albums de Thorgal. C’est un emblème abondamment présent dans notre culture occidentale. Il n’est pas rattaché spécifiquement à B&M. Son aspect pointu et guerrier correspond visuellement très bien à sa mise en scène initiale comme arme  lors du duel spatial avec Xargos et surtout aux projets de Varth de conquérir la Terre et (grâce  à  sa réminiscence de l’attribut de Poséidon) d’apparaître comme un dieu vivant aux humains.

    Pour ce qui est du nom du méchant, c’est un peu comme le trident : selon moi JVH a simplement puisé dans un archétype du fonds culturel dans lequel nous baignons, et où les méchants ont toujours plus ou moins le même style de nom à la con : Sargon, Magon, Dagon, Sauron, Xenon…

    Voler ou projeter un rayon destructeur par les yeux ou une sorte de pistolet est sans doute le gimmick le plus éculé dans les histoires de science-fiction où l’on veut présenter un personnage comme technologiquement (ou magiquement) plus avancé que le commun des mortels qui l’entoure. L’album L’Épée-Soleil reposait entièrement là-dessus.

    Enfin le décollage d’un vaisseau depuis un cratère… ben pareil… Tintin l’a fait. Jacques Martin l’a fait. Jacobs (certes) l’a fait. La Guerre Froide l’a fait (silos à missiles intercontinentaux)… En revanche chez Jacobs l’envol véhicule symboliquement l’idée de quitter le monde pour ailleurs, là où, à l’inverse, l’envol des Atlantes véhicule symboliquement l’idée de quitter un ailleurs reculé pour se répandre sur le monde. La menace d’une civilisation supérieure se précise au lieu de s’éloigner.

    Pour ces raisons j’ai l’impression que JVH a bâti son récit sur des emprunts très classiques, pour ne pas dire galvaudés (on sait que son génie résidait aussi dans sa faculté à exploiter au mieux les stéréotypes)… Jacobs avait simplement fait la même chose avant lui. Comme des milliers d’autres auteurs…

    Si on voulait adopter cette grille de lecture, je suis sûr qu’en forçant un peu le trait on pourrait dire que l’album est un plagiat déguisé du Corniaud : le méchant est Louis de Funès, il veut séduire et  instrumentaliser le gentil à son insu pour servir ses plans criminels, l’une des scènes clefs est la destruction d’un véhicule (« Elle va beaucoup moins bien marcher maintenant ! »), etc. 😀

    Malheureusement, question plagiat c’est justement chez B&M que JVH s’est tristement illustré. Et là il ne s’agissait pas de réminiscences ambiguës, c’était juste grossier et consternant… X-(

    #214213 Répondre
    Inky
    Participant

    Oh ! 😮

    Un lien vers les enchères plize ? 🙂

    #213124 Répondre
    Inky
    Participant

    45 ans et demi !  😀 

    Fan de bédés dont Thorgal depuis l’école primaire…

    #209508 Répondre
    Inky
    Participant

    Je crois pas que notre Thotho profèrerait une lapalissade de ce genre… Il se contenterait d’avancer sans un mot au milieu de ce paysage de désolation, déjà évocateur de mort du fait des troncs calcinés. 

    On reconnait en effet dans cette case tout l’art graphique du Maître Grzegorz porté à son sommet, où chaque trait de crayon vaut 10 mots. 😉

    #209498 Répondre
    Inky
    Participant

    Ha ! Il me semblait bien que j’avais vu ce titre quelque part dans ma collection…

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 6 mois par Inky.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 6 mois par Inky.
    #209455 Répondre
    Inky
    Participant

    Je ne sais pas si vous avez connu la série de romans SF pulp des années 70 Fleuve Noir Anticipation ?

    Le style graphique de la couverture et le titre évoquent à fond cette époque !

    #206954 Répondre
    Inky
    Participant

    Non non, tu n’es pas la seule. 😉

    #206953 Répondre
    Inky
    Participant

    Wahou ce Thorgal !  😮 

    Encore plus beau gosse que le dessin original de Rosinsky !  :love: 

    #206952 Répondre
    Inky
    Participant

    :love: :love: :love:

    Pour moi à jamais la seule, l’unique !

    #205978 Répondre
    Inky
    Participant

    Ça donne vraiment très très envie, ce Conquêtes !  😡 

    #204233 Répondre
    Inky
    Participant

    Après, la question qui viendrait logiquement à l’esprit est « Qu’est-ce que les Chaams en ont à fiche de l’Occident Chrétien et de ses combats ? »

    Sauf que…

    Vu que maraver la face à tout le monde ne respire pas franchement la paix du Christ mais ressemble plutôt à un plan de conquête du monde en mode barbare, en massacrant tous les ennemis, tous unis derrière la bannière d’un leader chrismatique, barbu et âgé, à la peau blanche, bref un « dieu guerrier et puissant d’un autre monde »… Je crois que vous voyez où je veux en venir, non ? Aux yeux des Chaams, Magnus ne serait-il pas une réincarnation crédible d’Ogotaï qui les avait laissés orphelins à sa disparition, avec des rêves inassouvis de conquêtes et de massacres ?

    Honnêtement aborder la question sous cet angle me semble une idée passionnante pour revisiter un arc narratif foireux et le légitimer avec génie… Juste dommage que ce soit moi qui y aie pensé et que rien dans le Feu écarlate ne laisse transparaître de près ou de loin que l’auteur ait eu en tête cette perspective enthousiasmante.

    #204131 Répondre
    Inky
    Participant

    Symptomatique d’une continuation peu scrupuleuse par un repreneur qui pioche des éléments du passé sans prendre la peine de vérifier qu’il le fait en cohérence avec le contexte et la mythologie où ils apparaissaient. Du travail bien bâclé, quoi.

    #203208 Répondre
    Inky
    Participant

    Dommage, j’en connais un qu’aurait été FOU ! 😀

    #203200 Répondre
    Inky
    Participant

    Syrane !!!  😀  😀  😀 

    #202184 Répondre
    Inky
    Participant

    Magnifique !  :love: 

    Jigounov est vraiment un dessinateur exceptionnel (et doublement, si l’on tient compte du fait qu’il a su se glisser avec une maestria sidérante dans le trait de Vance).

    Respect forever

    #202129 Répondre
    Inky
    Participant

    Tjahzi a écrit
    plus près du style d’Aaricia ou celui de Kriss ? d’Aaricia pour le visage, mais de Kriss pour le caractère

    Ha ha ha ! Coup de bol c’était finalement Xia, parce que sur la base de cette indication ça commençait à faire penser à Syrane ! 😀

    #202128 Répondre
    Inky
    Participant

    Oui, c’est un grand monsieur qui s’en va.

    J’ai grandi avec son Spirou à lui, bien plus qu’avec celui, charmant et désuet, de Franquin.

    #201980 Répondre
    Inky
    Participant

    Kofuskay a écrit
    Zorn et Dirna et là on sort vraiment des sentiers battus (faut pas la lire aux gamins )

    J’ai suivi ta recommandation et je viens de lire la série. C’est clairement pas à mettre entre toutes les mains, glauquimètre à 100% !

    Mais d’un autre côté, comme tu le dis, on part d’un postulat tout à fait original qui donne de l’intérêt à cette petite série. Elle est loin d’être parfaite, mais tire suffisamment son épingle du jeu pour ne pas être une nième redite, comme ont trop souvent tendance à l’être les séries de fantasy selon moi.

    #201411 Répondre
    Inky
    Participant

    Floriane07 a écrit
    « Regarde Kriss de Valnor, je suis Thorgal Aegirsson et je suis libre! »

    C’est intéressant de faire le parallèle entre les 2 répliques. 🙂 C’est une question de ressenti personnel, mais là où je ne vois qu’un étalage de fatuité embarrassant dans le cas de Kriss, dans le cas de Thorgal il s’agit d’une réelle profession de foi extrêmement symbolique. C’est un défi, une revanche. L’apostrophe à Kriss le prouve. Il ne dit pas ça « dans le vide » en mode « j’me fais plaize et je m’envoie des fleurs », non. Il le lui dit à elle. Qu’elle sache bien qu’il n’est plus sa chose, son faire-valoir amnésique, son homme de paille. Il s’est libéré de sa mainmise. Il n’est plus Shaïgan-Sans-Merci. Faut plus confondre. Il est de nouveau lui, Thorgal Aegirsson, qu’elle se le tienne officiellement pour dit.

    Donc deux répliques proches sur la forme, mais à des années-lumières (enfin je trouve) sur le plan sémantique.

    Vous noterez d’ailleurs qu’il l’apostrophe en tant que « Kriss de Valnor », et non juste « Kriss ». Il prend clairement ses distances. Elle n’est pas/plus sa pote ou sa chérie. Prends ça dans ta face.

    D’ailleurs si je me souviens bien elle supporte pas trop de se faire larguer en public comme ça et elle l’a mauvaise. Un petit texto aurait été plus discret et moins humiliant, c’est clair. 😀

    #201405 Répondre
    Inky
    Participant

    Thorgal-BD a écrit
    A ce moment-là elle parle encore d’elle même à la 1ère personne

    Oups tu as raison, ça m’apprendra à me relire.  😕 Cela dit la réplique est tellement théâtrale que je lui trouve tout de même une grande distanciation de Kriss avec son propre personnage, comme si elle se regardait de l’extérieur.

    #201403 Répondre
    Inky
    Participant

    Ça montre surtout qu’elle a viré « Alain Delon » et commence à parler d’elle à la troisième personne ! Il était tant qu’elle y passe, avant que ça n’empire !  😡 

    Nan, franchement, cette réplique pourrie c’est pas elle. La situation, la fin héroïque, etc. passe encore, je remets pas ça en question à ce niveau-là. Mais il y avait clairement moyen de magnifier l’instant avec autrement plus de panache qu’une punch line réchauffée digne de Fast and Furious.

    #201033 Répondre
    Inky
    Participant

    J’ai été si déçu par le film V pour Vendetta que j’ai pas encore pris sur moi d’ouvrir le comics.

    Par contre j’ai dévoré Providence + Neonomicon, œuvre moorienne double incontournable pour tout fan de l’œuvre de HP Lovecraft (*), ainsi que Miracleman, relecture inspirée du mythe du superhéros à l’américaine. Je citerai aussi l’incursion très réussie de Moore dans une veine humoristique Jack B.Quick: enfant prodige, ou érotique avec Filles perdues qui propose une réinterprétation de trois monuments de la littérature enfantine anglo-saxonne (Alice au pays des merveilles, Le Magicien d’Oz et Peter Pan) sous un angle très sulfureux.

    Ce sont certainement des œuvres moins connues car n’ayant pas donné lieu à des versions cinématographiques, mais tout aussi excellentes.

     

     

    (*) Indissociables l’une de l’autre, et à ce point pétries de références lovecraftiennes et historiques érudites que la lecture d’une troisième œuvre en parallèle me parait indispensable : FACTS IN THE CASE OF ALAN MOORE’S PROVIDENCE, un site incroyable de fans qui décortique case par case tous les messages et niveaux de lecture contenus dans les vignettes (en anglais).

    #201030 Répondre
    Inky
    Participant

    On a pas mal les mêmes goûts, Itikar ! 😉

    #201029 Répondre
    Inky
    Participant

    Par contre je trouve à XIII une nouvelle tronche plutôt triangulaire et les cheveux en brosse… Ils ont fait le même coup à Bob Morane à l’époque (autre héros vancien charismatique) et j’aimais déjà pas. Je ne retrouve pas mon héros là-dedans… :-/

    #201014 Répondre
    Inky
    Participant

    Pennybridge a écrit
    Une rencontre il y a 30 ans entre Boucq et Van Hamme aurait changé sa carrière (de Boucq)!

    Incidemment c’est précisément son XIII Mystery qui est l’un des tous meilleurs à mes yeux (même s’il doit beaucoup aux révélations bluffantes de son scénario).

     

    Ne pas oublier dans la liste des très grands dessinateurs actuels Dominique Bertail, dont Ghost Money et plus récemment Paris 2119 sont des chefs d’œuvre !

    #201010 Répondre
    Inky
    Participant

    Jonathan fly a écrit
    Pour moi Vance est le meilleur dessinateur réaliste de l’histoire de la BD.

    J’adore son dessin. Je suis fan de ses Bob Morane au trait un peu sale, rugueux. On a l’impression de sentir à plein nez les cagettes à poissons qui tournent au soleil sur les quais de Macao, ou les odeurs entêtantes de la boue et du brouillard poisseux dans les marais des Crapauds de la Mort.

    XIII commence très fort mais d’album en album les mêmes postures se répètent, les personnages sont très statiques et toutes les bonnes femmes ont des profils identiques. Ça me gêne un peu. Vance s’auto-cite (s’auto-parodie ?) à tout bout de champ, en quelque sorte. Je crois que sur la fin des problèmes santé l’ont pas mal handicapé, ceci pourrait expliquer cela…

    Tylinth a écrit
    Mon préféré est Segrelles et sa magnifique serie ‘ Le Mercenaire. ‘

    Ah oui, j’ai oublié de le citer mais ses albums sont sublimes !
    Presque plus des livres d’images que des bédés, d’ailleurs…

    #200996 Répondre
    Inky
    Participant

    Je lis volontiers les comics, tout comme les romans graphiques, la bédé franco-belge ou les mangas. Chacun apporte quelque chose de différent et d’intéressant.

    Je ne peux que recommander les comics d’Alan Moore, un scénariste qui est largement du calibre d’un Jean-Michel Charlier, d’un Goscinny ou d’un Jean Van Hamme dans le monde du comics.

    Nail Gaiman est aussi plutôt une valeur sûre, avec notamment Coraline ou L’Étrange Vie de Nobody Owens.

    Dernièrement j’ai adoré Locke & Key, par le fils de Stephen King. Un récit d’aventures inquiétant imprégné de l’empreinte lovecraftienne.

    Saga m’a beaucoup plu au début, avant que je m’avise que la série délayait la sauce et tournait en rond, devenant horriblement lassante. Même chose pour mon autre coup de cœur Descender. Dommage compte tenu des promesses énormes de ces 2 séries de science-fiction qui débutaient brillamment.

    #200995 Répondre
    Inky
    Participant

    Pffff, houlàlà ! Il y en a tellement !

    Je crois que ce que j’aime surtout, c’est quand un dessinateur a une patte bien à lui, et qu’elle se met au service du récit.

    Alors on peut citer

    • Comès pour ses clairs-obscurs et ses personnages aux tronches angoissantes qui collent à l’atmosphère de ses récits fantastiques et sinistres
    • Tardi qui, plus que tout autre, à continué à faire « vivre » pour nous la guerre de 14 jusqu’à un siècle plus tard (sans lui je suis convaincu qu’elle aurait largement sombré dans l’oubli des pages d’un livre d’histoire, à l’image de la guerre de 70, pas beaucoup plus vieille et pourtant si abstraite et méconnue pour le pékin moyen de 2019)
    • Arthur de Pins dont les affriolantes héroïnes sont des pâtisseries fines pour l’œil
    • Rosinski évidemment
    • Vincent Hardy pour ses petits bonshommes délirants, ses décors fourmillant de détails et l’humour ravageur de ses bédés
    • Lewis Trondheim pour son style si épuré, faussement enfantin et sacrément efficace
    • Alessandro Barbucci dont je trouve Ekhö magnifiquement dessiné
    • Loisel avec son bestaire fantastique et inquiétant
    • Bernard Dufossé et son style chaleureux, elliptique et inspiré.
    • Fred Beltran et son travail proprement sidérant sur Megalex
    • Brüno et ses planches ciselées, quasi symboliques
    • Léo, dont les paysages et créatures sont juste inoubliables (même si ses persos sont toujours trop raides)
    • Et puis tous les plus grands qui ne le sont pas par hasard évidemment : Jacques Martin, Hergé, Jacobs, Peyo, Franquin, Janry, Uderzo, Moebius… et tant d’autres !

    Ce que j’aime pas, en fait, c’est cette pléthore de dessinateurs objectivement très capables et même doués, mais dont le talent s’exprime en suivant des brisées mille fois suivies avant eux, et dont les personnages semblent avoir déjà été rencontrés mille fois ici ou là sans que rien les distingue foncièrement. On rencontre beaucoup ça dans les histoires de fantasy où l’insupportabilité de la chose est généralement démultipliée par le caractère stéréotypé et déjà-vu de l’intrigue elle-même.

    Malgré tout le respect que j’ai pour les successeurs de Rosinski au dessin de Thorgal, je trouve qu’ils rentrent complètement dans cette catégorie. 🙁 Ce sont des faiseurs appliqués et talentueux mais sans génie, et je serais totalement incapable de reconnaître leur patte si je lisais d’autres bédés d’eux se passant dans un contexte contemporain ou futuriste.

    #200985 Répondre
    Inky
    Participant

    Bien d’accord avec toi Steph. Nos persos chéris auraient tout à y perdre (le massacre n’a d’ailleurs déjà que trop commencé)

    #200973 Répondre
    Inky
    Participant

    Fitir a écrit
    utilisation des personnages de Galathorn, Syrane, des odieux barons avec comme décor, les environs de Brek Zarith les tréfonds inexplorés sous le palais, la mer…et bien cela pourrait être très bien pour un album indépendant !

    Une telle frénésie de recyclage ??? Mais ma parole ??!! Fitir et Yann ne sont qu’une seule et même personne !!!  😯  😯  😯 

    #200972 Répondre
    Inky
    Participant

    À noter qu’une certaine Alicia Del Ferril finira tout de même par faire son apparition dans la bédé comme directrice de la division hôtellerie :

    On peut supposer que l’Aricia des romans était plus sexy que cette bonne femme au faciès d’institutrice vieille fille et revêche !  😀 

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 5 mois par Thorgal-BD.
    #200970 Répondre
    Inky
    Participant

    Oui, laissez-moi pleurer Ileniya en paix, la faites pas revenir du simetierre svp !!!  🙁 

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 5 mois par Thorgal-BD.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 5 mois par Thorgal-BD.
    #200969 Répondre
    Inky
    Participant

    Je vois pas trop ce qui vous gêne avec cette couverture, je la trouve magnifique, moi. 🙂

    #200963 Répondre
    Inky
    Participant

    Ce topic a un peu dérivé sur les goûts persos de chacun, j’ai l’impression, là où si j’ai bien compris ton intention, Isis, tu cherches plutôt à identifier les véritables monuments intemporels de la bande dessinée.

    Pas sûr de pouvoir contribuer utilement. Car des joyaux j’en connais, mais de là à dire qu’ils entreront durablement dans le panthéon de la bande dessinée et seront toujours lus dans un siècle comme Tintin est en passe d’y arriver, il y a loin.

    Allez, je tente quand même ma chance et j’en cite quelques uns :

    Le Vagabond des limbes

    C’est un monument classique dont l’apparence fait inévitablement un peu datée aujourd’hui, mais il mérite qu’on passe outre car la saga qu’il relate possède une rare profondeur et aborde des thèmes universels. C’est un mélange étrange de dessin à la fois très académique, et représentant pourtant des engins et créatures de science-fiction délirantes, d’histoires pleines de fantaisie, d’humour et de calembours, et pourtant imprégnées d’un désenchantement et d’un profond désespoir. Un véritable ovni dont la saveur et le malaise existentiel ne peut pleinement s’apprécier qu’en lisant la saga au long cours, et non simplement en piochant un ou deux albums isolément, même si certains sont individuellement des perles. Une bédé qui, au-delà des péripéties souvent anecdotiques (où les protagonistes principaux sont d’ailleurs le plus souvent des spectateurs passifs), vaut essentiellement pour sa méditation en filigrane sur la condition humaine : rêves inassouvis, amour sans retour, sens du sacrifice, nihilisme, quête de l’immortalité, éternel retour…

    Je suis pas sûr que les mots ci-dessus parviennent franchement à vendre le truc, mais c’est une bédé tellement forte qu’une fois lue on ne l’oublie jamais…

    Tärhn

    Cette bande dessinée est franchement confidentielle, là j’avoue. Beaucoup plus courte que le Vagabond des limbes (9 tomes contre 30), elle partage pourtant beaucoup de points communs avec elle. Un dessin classique, très allusif et très beau, qui croque efficacement sans les surcharger de détails confus les aventures spatiales d’un petit groupe attachant. De l’exotisme intersidéral, de l’humour, une place prépondérante faite à l’aventure et à l’action (on se démarque du VdL pour le coup), et pourtant, au fond des choses, malgré l’enrobage joyeux, léger et coloré, le tragique n’est jamais loin…

    Horologiom

    Le dessin juste sublime de Fabrice Lebeault dépeint une étrange cité qui vit en vase clos, dont l’architecture délirante et anthropomorphique est le siège d’une dictature ahurissante fondée sur les lois de la mécanique et le culte du Grand Rouage. Chaque individu n’y est qu’une pièce d’une grande machinerie et se voit pourvu d’une clef sur le sommet du crâne qui permet de le « remonter » comme un ressort de réveil. Le funambule Mariulo y échoue par hasard et découvre, effaré, cette civilisation absurde qui vit dans le déni de sa propre humanité. Il lui faudra s’adapter très vite pour survivre !

    Péchés mignons

    Avec cette série en seulement 4 tomes, Arthur de Pins a révolutionné la bande dessinée érotique et créé un style inimitable, hédoniste et plein d’humour, trop mignon, qui évite avec maestria l’écueil de la vulgarité et qui a ouvert une nouvelle voie à d’autres auteurs.

    #200483 Répondre
    Inky
    Participant

    Fitir a écrit
    elle n’a pas de bagues et porte une chaînette à une seule cheville.

    Punaise, un bracelet de cheville et j’avais pas remarqué ça ? ? ?

    C’est une vraie cagole pur jus, décidément.

    #200464 Répondre
    Inky
    Participant

    Fitir a écrit
    Elle a autant, voire plus, de raisons que Kriss d’être fière de son apparence.

    😯 😯  😯 

    Nan mais attends, Fit, c’est de la pure provoc, je peux pas te laisser écrire ça tout de même.

    Kriss est un pur canon malgré sa vie de vagabonde pleine de dangers, d’expériences traumatisantes, de blessures… Elle lutte constamment pour survivre, elle est une guerrière courageuse de premier plan, et EN PLUS tout en étant une super badass elle ne sacrifie rien de sa féminité et parvient à rester belle à crever. C’est un sacré exploit, il y a de quoi être drôlement fière !

    Et l’autre, là, la grosse tanche ? Elle s’est contentée de naître avec une cuiller en argent dans la bouche, elle a rien d’autre à foutre de ses journées de chef d’état que de se vautrer à moitié à poil dans des coussins à faire la causette aux étrangers de passage, à se regarder dans les miroirs et à se faire oindre d’onguents et de produits de beauté par des servantes. Sa beauté (très relative car de mon point de vue c’est plutôt un thon), elle n’a aucun effort particulier à faire pour l’entretenir.

    Elle n’a vraiment aucun mérite ni aucune raison d’être PLUS fière que Kriss de son apparence, sinon son incommensurable vanité.

    #200448 Répondre
    Inky
    Participant

    Me rappelle plus de cette tirade grandiloquente et un peu ridicule, mais en effet elle se qualifie haut la main au rang des dialogues pourris !  😀 

    #200426 Répondre
    Inky
    Participant

    Fitir a écrit
    J’espère qu’il y a des avis neufs, neutres et objectifs

    En d’autres termes, des avis radicalement différents de ceux de l’ami Fitir, rabâchés jusqu’à l’overdose, ultra partisans, orientés et subjectifs ! 😉

    #200404 Répondre
    Inky
    Participant

    Nous savons désormais entre un sujet de sa gracieuse majesté et un aventurier viking qui est le plus badass.  😐 

    #200396 Répondre
    Inky
    Participant

    Pennybridge a écrit
    ça aurait fait un 3ème fils muet

    😀 😀 😀

    #200220 Répondre
    Inky
    Participant

    Yep, après des échanges intéressants, depuis 3 jours ça vire au nawak.

    #200210 Répondre
    Inky
    Participant

    Ce recyclage effréné, c’est beau comme du Yann.

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