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Couverture épique et grandiose.
(Mais je préfère celle de l’édition prestige. :P)
Jackdrden a écrit
« Britannia » sera dessiné par Thierry Demarez? Génial, je me demandais quand on le verrait sur un Thorgal vu que quand il avait fait « Marie des Dragons » avec Ange, je trouvais son dessin proche de celui de Rosinski ( en plus dans une interview, Ange et Demarez disaient être fans de Thorgal si ma mémoire est bonne).
Pour le coup, je n’aime pas du tout le trait de Demarez, et si ça se confirme ce sera sans moi, même si le scénario est excellent. Mais d’ici là les deux titres espérés (on va être prudent ;)) en 2027 sont tentants.
Pour l’instant, tout ce qui a filtré de cet album donne envie.
Je le classe en haut de ma liste d’anticipations pour le début d’année 2026 (chronologiquement après Mickey et le roi des pirates de Dav et Chamblain, qui lui grillera la priorité car il sort tout début janvier 😉 ).
Vivement que l’on découvre la couverture de l’édition classique !
Isis a écrit
Mais y-a-t-il un précédent d’une telle chose ?C’est courant aux US dans les comics.
Thorgal-BD a écrit
Peut-on déduire de tout cela que tu es plutôt POUR l’arrêt ?Je suis POUR… la poursuite de la série. 🙂 Surtout avec un nouveau scénariste à venir.
Après, pour revenir au concept de reboot, ça ne me choquerait pas s’il y avait une refonte du canon thorgallien et que les ayants-droits et l’éditeur décidait de « scratcher » certains albums de la continuité (post-Van Hamme/Rosiński) pour repartir d’un point X et relancer la série sur d’autres bases.
Thorgal-BD a écrit
Je vous assure que Thorgal est une série très importante pour Le Lombard. Tout le monde a très envie qu’elle soit la meilleure possible.Je te crois volontiers. Mais peut-être les éditeurs n’ont-ils pas osé tenir la bride plus courte à leurs scénaristes, ce qui aurait permis d’éviter l’éparpillement dramatique auquel nous avons assisté et qui est globalement déploré sur ce forum.
Ralf a écrit
Si pour toi la quarantaine c’est vieux ( ceux dans cette tranche vont apprécier… )T’inquiète, je fais partie de la tranche en question. 😉 Au mitan de la vie, on n’est plus complètement jeune. :clown:
Ralf a écrit
Moi, j’ai une idée. Dans les 5 premières planches du tome 44, il pourrait zigouiller la moitié des personnages principaux ( genre naufrage maritime à la Titanic mais version drakkar… ). Et hop, l’affaire est dans le sac…. ou dans l’eau….Sauf si, imagine, le scénariste se goure et zigouille Thorgal. La gaffe !
Floriane07 a écrit
Enfin, comme cela a déjà été dit à plusieurs reprises, les couleurs sont d’un sombre…vivement Thorgal en Polynésie ! D’ailleurs, les songes d’Aniel montrent que lui aussi souhaiterait un peu plus de soleilClairement. La palette de couleur utilisée pour les songes narcomanes d’Aniel offrait un intermède lumineux… et vénéneux. Vraiment dommage que ça n’ait pas été davantage valorisé du point de vue de l’intrigue.
Arnusse a écrit
Ici tout est trop petit (trop de cases par page)De manière générale, je préfère toujours le quatre bandes en BD, qui apporte plus de densité et de précision à l’action, donc ça ne m’a pas choqué. Après, comme le souligne Ralf, est-ce que de temps à autres, l’album aurait pu bénéficier de grandes cases à admirer ? Probablement, mais au vu de l’intrigue qui se déroule quand même beaucoup dans des lieux exigus ou souterrains (le laboratoire, la prison, la chambre), je n’arrive pas à voir quelle scène aurait été la plus adaptée : peut-être les rêves d’Aniel…
Ralf a écrit
Je préfère une lecture plus courte mais » prenante » et qui me donne envie de me replonger indéfiniment dans un album. La simplicité d’une histoire, c’était la force et le talent de Jean Van Hamme dans les premiers Thorgal.Il faut le bon dosage. Une super BD que tu lis en quinze minutes parce qu’il n’y a que des grandes cases et peu de textes (je caricature), ça reste frustrant.
Pour la simplicité des intrigues, complètement d’accord avec toi. Mon impression, sur les albums de Van Hamme (au moins jusqu’au cycle de Qâ), c’est qu’il parvenait à créer des histoires pouvant être lues indépendamment sans problème et autoporteuses, suivant un fil rouge solide, simple, et maîtrisé, tout en conservant des arcs cohérents, et sans excès d’artifices (cliffhangers, intrigues parallèles, etc.).
Nineinchrem a écrit
il me faut aussi l’édition spéciale (pas les moyens pour les TT) et bien figurez-vous qu’une semaine après sa sortie, elle est épuisée de partout…Si tu es en région parisienne, elle est encore dispo chez Gibert à Saint-Michel, vue tout à l’heure.
Je posais la question suivante l’autre jour sur le forum BDGest après avoir appris l’évincement de Yann : la poursuite du développement de l’option Thorgal Saga, avec son côté « hors canon » et « opt in, opt out » pour les lecteurs n’est-elle pas la bonne piste à suivre pour cette série aujourd’hui ? Avec les Saga on ne prend que ce qu’on aime, tout le monde est content.
C’est évidemment radical.
Après, le débarquement de Yann rebat les cartes : on n’est jamais à l’abri d’un nouveau scénariste inspiré. La série a encore un vrai potentiel (avec notamment le duo Thorgal / Kriss) et une originalité qui n’a pas été égalée (Vikings x SF x Fantasy… mais sans tomber dans le sword & sorcery, ni dans les trucs à orcs, monstres et autres méchants à dents pointues et ailes crochues ; écosystème de personnages familial, et qui prend de l’âge).
Comme discuté sur le fil consacré au dernier album, l’arc actuel pâtit probablement (aussi) d’un excès de personnages. C’est une vraie ménagerie de cirque très complexe à animer de façon cohérente et satisfaisante dans notre théâtre d’ombres. J’irais presque jusqu’à dire qu’il lui a manqué un éditeur, qui soit le garant d’une ligne scénaristique claire et en mesure de contraindre le scénariste (ou disons plutôt : le remettre sur les rails) quand celui-ci se perd dans des circonlocutions narratives (suivez mon regard).
Ce n’est ni un sitcom, ni un soap-opera. C’est une BD à arcs, mais dont les albums individuels sont censés être autoporteurs autant que possible.
De toute façon, le Rubicon a été franchi au moment où Van Hamme a passé la main pour le scénario. Thorgal a été repris, ce n’est plus une série pure et vierge. Il est toujours possible de faire un reboot partiel et décréter que tout ce qui a été publié après l’album X ou Y n’est plus canon et en stopper les rééditions, mais qu’est-ce ça changerait vraiment ?
En revanche, l’autre question à se poser est : qui sont aujourd’hui les lecteurs de Thorgal, combien seront-ils encore dans 10 ans ? dans 20 ans ? etc. Il suffit de jeter un œil de façon générale quand on est dans une librairie ou une Fnac, les lecteurs de BD franco-belge (hors rayon jeunesse), c’est souvent « vieux » : la quarantaine (et je me compte parmi ceux-ci), la cinquantaine et plus. Et là, il serait triste en revanche que la série s’arrête faute de lecteurs sans avoir été « close » proprement (il faudra bien qu’un jour ce bon Thotor trouve la paix au foyer ;)).
La Cité mouvante avait été mon deuxième achat (et lecture) de la rentrée (juste après, et en fait en même temps, que le délicieux Junior & Senior de Recht et Hostache).
C’est pour moi un très bon Saga, qui m’a paru toucher au plus près l’esprit de la série-mère de l’époque Van Hamme. Le dessin de Aouamri est bien sûr très différent, fortement inspiré par Loisel, ce qui donne une petite impression de Thorgal des Oiseaux du Temps. 🙂 Son dessin n’en est pas moins magnifique, tout en rondeur et en volutes.
Contrairement à certains commentaires, j’ai bien aimé les couleurs, rafraîchissantes et apaisantes dans leur combinaison de vivacité et de tons pastels, par rapport aux teintes sombres de Gaëtan Georges (qui est un très bon coloriste par ailleurs). Elles se marient très bien avec la tonalité fantastique et onirique de cette aventure, que j’ai appréciée — également dépaysant de retrouver cette dimension plutôt absente des derniers Saga comme des derniers tomes de la série-mère.
La mise en scène, très variée dans la composition des pages, est aussi réussie. Et j’ai bien aimé de retrouver certains thèmes très thorgalliens, comme celui du pouvoir corrupteur (en accord avec les réminiscences de La Chute de Brek Zarith).
Au-delà du positionnement de l’histoire dans la chronologie thorgallienne d’ailleurs, on sent clairement qu’Ozanam a conçu un scénario de fan pour les fans (et gros fan service avec Shania dévêtue… il y a des adolescents qui en ont rêvé à l’époque, c’est certain ;)), qui reste suffisamment autoporteur pour se lire comme une simple parenthèse, une aventure possible.
Le déroulement de l’aventure autour de deux fils narratifs entrelacés mais isolés dans l’espace offre une alternance de pages et de situations rythmée qui ne m’a pas déplu.
Enfin, la conclusion lumineuse et rédemptrice, articulée autour des thèmes de l’altruisme, de la compassion et du pardon (même si elle a un petit goût de « feel good movie ») contrebalance le sort de Shania présenté dans la scène introductive, qui est quelque part un reflet du sentiment du lecteur d’Au-delà des ombres, qui l’imagine perdue dans les limbes.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines par
Clovis Sangrail.
Ralf a écrit
Moi, j’ai une idée. Dans les 5 premières planches du tome 44, il pourrait zigouiller la moitié des personnages principaux ( genre naufrage maritime à la Titanic mais version drakkar… ). Et hop, l’affaire est dans le sac…. ou dans l’eau….Tu mets le doigt sur un des points faibles « structurels » (au-delà de la faiblesse des scénarios des albums pris individuellement) de la série-mère actuel : trop de personnages. Impossibles à faire évoluer tous ensemble, rien que de les représenter ensemble ou chacun son tour et ça prend un bon tiers du bouquin.
Tu parlais de soap-opera, mais là c’est plutôt le sitcom familial, comme ceux qui passaient vers 19-20h sur M6 dans les années 90. Les personnages pullulent et les scénaristes à court d’idées finissaient toujours pas rajouter deux-trois rejetons au bout d’un moment, ce qui signait généralement l’approche de la fin de la série qui s’épuisait.
Envoyer tous les Thorgallous ensemble à l’aventure, ça fait moitié famille de manouches errante et moitié voyage touristique en camping-car. Les faire suivre des aventures séparées ce sera un bordel thorgalversien (un album sur papa, un album sur maman, etc.) et à un moment il faudra de nouveau bien tous les retrouver au village pour un peu de repose donc renouer pleins de fils épars façon Yann ! L’horreur.
Du coup, qui on tue ? Les mômes ? 😡
P.S. : Ah, j’ai oublié un truc qui m’a horripilé dans le dernier album : tout le bric-à-brac technologique atlante (rapporté par Kriss), sorti tout droit de chez Darty. N’importe quoi. Et les mecs savent effectuer des voyages interstellaires mais ont encore besoin d’un jack pour brancher leur Gibson Les Paul.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
Clovis Sangrail.
J’essaie depuis ma lecture de l’album avant-hier de mettre mes idées en ordre pour en faire une critique un peu argumentée (qui souligne les éléments positifs, car il y en a, et détaille ce qui coince). Et j’avoue que j’ai du mal tant c’est le bazar dans cet album. Ceci étant, je me retrouve dans pratiquement tous les commentaires ci-dessus.
Je vais donc faire la feignasse et me contenter de rebondir sur certains points. :clown:
Rage=xion a écrit
Je rejoins les avis sur cet album. J’avoue que même après avoir lu je ne comprends pas le titre. La déesse Skaedhi n’apparait pas à moins que j’aie loupé quelque chose.Je me suis fait la même réflexion : où est donc la déesse ? Donc à quoi cela sert-il d’avoir son nom dans le titre, qui ouvre tout un champ d’imaginaire puis déçoit immanquablement. Si c’est juste le nom du caillou, une nomenclature plus triviale aurait suffi, du type « la roche au mille yeux » (même si c’est un peu redondant avec le tome 41, que je n’ai pas acheté ni lu, mais j’imagine que le bout de caillou vient de là…). Cela fait partie des éléments que j’assimilais plus haut à des MacGuffins.
Guillaume a écrit
Le coup de stylo est par contre inégal : les visages des personnages sont inégaux et la couverture de l’édition collector est totalement ratée. Enfin, que dire des dialogues : les vikings parlent comme des CSP+, ça fait tache pour une BD francophone !Quelques ratés dans le trait de Fred Vignaux, effectivement (le Thorgal de la dernière case de la planche 11, ouch…), mais en dehors de ça, Vignaux a un dessin que je continue à apprécier, notamment parce qu’il n’est pas sans rappeler celui de Raymond Poïvet, charbonneux, quelque peu incertain, à l’aspect crayonné. J’espère que Fred restera sur la série-mère de Thorgal et aussi qu’il puisse mener son projet de Saga solo à son terme.
Pour les dialogues, ce sont ceux du début qui m’ont refroidi d’entrée. C’est faussement populo et franchement ridicule : « R’garde », « D’voilà » (wtf, ça veut dire quoi ce D-apostrophe ?!), suivi par du faux français moyen âgeux façon Jacquouille (« Ce serait grande pitié, etc. », « Pesterie ») et retour à de la gouaille de faubourg (« le Jarl du coin »), puis Boréale qui gueule comme une collégienne (« Dégage de là, espèce de gros porc » — le situation le justifie, certes, mais ça sonne faux et pas raccord avec le registre de la suite des dialogues).
En revanche, pour rester sur cette scène d’ouverture, la première page est magnifique avec le zoom arrière sur trois bandes-cases uniques (avec le regard vide du loup), puis changement d’angles plongée/contre-plongée en quatre cases hautes et étroites, et case finale « à suspense ».
L’ensemble des premières pages est d’ailleurs plutôt réussi en termes de contenu scénaristique, même si hop ! Thorgal nous la joue « un cavalier qui surgit hors de la nuiiiit et court vers l’aventure au galop » (il a l’habitude, cet homme est un aimant à pépins !).
Guillaume a écrit
J’ai par contre beaucoup aimé le twist des dernières pages ! Et la présence d’un grand nombre de personnages ne me gêne pas du tout.Les dernières pages relancent un suspense resserré sur un ou deux des fils tissés par Yann (et dont son successeur devra se dépêtrer 😡 ).
L’ensemble de la fin de l’album est assez grandiloquent (« Nous nous retrouverons » « Assurément Thorgal, Muahahaha » 😆 ), un chouïa hollywoodien avec tout qui pète, mais on considérera ça comme le feu d’artifice final de Yann (heureusement qu’il n’en a pas profité pour tuer des personnages-clefs !).
Et puis bon, au moins on est débarrassé de la pierre machinchose, là, avec ses missiles spermatozoïdes. Enfin, j’espère.
Floriane07 a écrit
Physiquement, je dirai 10 ans pour Aniel. Par contre, il a des connaissances d’un bac+10 en sciences. Pour Louve, je ne lui donne pas plus que 12 ans physiquement10 ans, je trouve ça jeune pour Aniel au vu de la représentation physique qu’en fait Fred Vignaux et de sa taille (bon il est peut-être grand pour son âge). En revanche, il est vrai que Louve ne paraît pas encore « formée » et 14/16 était peut-être exagéré. Mais dans Özurr elle adopte un comportement et affiche une taille qui la font paraître assez mûre. (Après, je n’ai pas lu les spin-off Louve ni les albums de Thorgal après le 21 [shame, ne me jettez pas de cailloux 😳 ].
Floriane07 a écrit
Peut-être Aniel, quand même, dont le caractère semble stabilisé. Son intérêt pour les sciences est bien réel, et, si on met de côté ce qu’il veut en faire, sa joie en revoyant sa mère et son père est touchante. Surprenante mais touchanteOui, il y a quelque chose de positif qui rafraîchit dans ce personnage dans cet album. Il paraît presque normal (à part les yeux rouges et son avance intellectuelle).
Floriane07 a écrit
Pour le reste, j’ai beaucoup de mal à trouver de la logique dans les évènements qui nous sont présentés ainsi que dans les personnages qui interagissent dans cet album. La palme pour Boréale ! On en parle ?:lol:Allez, je tente…
Sérieux, j’ai rien compris. Elle s’est enfuie… parce qu’elle veut tuer Aaricia… et faire un enfant atlante pur avec Thorgal. (OK, jeune on est souvent un peu con, mais là… ) Mais en fait elle est possédée par on ne sait pas quoi, donc qui voulait quoi, juste avant en fait : l’esprit, Boréale elle-même ? Et puis elle se réveille et appelle Jolan.
Guillaume a écrit
J’aime l’ambiance sombre et hivernale de l’album, les couleurs sont cohérentes avec ce qui se trame !Les couleurs sont cohérentes mais effectivement un peu sombres. La couverture montre Kriss en rouge alors que dans la BD elle est en noir pour la scène en question. Or Thorgal et Aniel sont aussi en noir. Et ils ont tous les trois les cheveux noirs. Et les gardes aussi sont en noir. C’est peut-être un peu trop.
La partie centrale de l’album est inégale, et constituée d’une succession de péripéties qui me semblent (peut-être à tort) parfois un peu annexes. En revanche, la relation entre Pallas et Aniel, l’usage de la drogue, avaient du potentiel et sont clairement sous-utilisés et résolus de façon bâclée et accouchent d’une souris : Pallas est une femme, et gnagnagna, elle veut aller jouer au petit chimiste de Gaston Lagaffe avec les savants messieurs. Faiblard, dommage.
(Pareil, l’insertion de références trop explicites à l’islam me semble peu cohérent avec l’esprit de la série — qui présente une réalité historique adultérée et parallèle — et figer la série dans une réalité datée pas vraiment nécessaire et un peu lourde ; mais, encore une fois, je n’ai pas lu les albums « orientaux » de Thorgal et cela avait peut-être été déjà fait, au temps pour moi).
Malgré tout cela… on se réinstalle « au village », on se raccroche enfin à ce qui a été initié dans Neokóra. Espérons que la suite saura construire une colonne vertébrale scénaristique solide et intéressante, et redonne de l’ampleur et de l’épaisseur aux personnages principaux.
Thorgal-BD a écrit
J’ai effectivement quelques infos qui tombent de temps en temps grâce à quelques amis, au détour de conversations, mais je ne connais pas le calendrier, ce ne sont que des déductions. Je suis bien conscient que tout le monde a très envie d’en savoir plus sur la suite mais c’est au Lombard de communiquer là-dessus, ils le feront très bien. On a déjà un album tout frais, ça fait bien assez d’actualité.Tu as bien raison. 😉
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par
Clovis Sangrail.
Isis a écrit
Bon, vous me connaissez, c’est mon obsession particulière : quel âge Aniel semble-t-il avoir dans cet album ? Il a beaucoup grandi par rapport à l’album « Aniel » ? On le revoit dans « Neokóra » il me semble. Il a quel âge aussi dans « Neokóra » ?L’âge d’Aniel dans Néokora et La Vengeance est cohérent : je dirais autour de 12-14 ans visuellement (pour ce que ça vaut).
Isis a écrit
Et d’ailleurs, Louve, elle grandit aussi au moins ? Ou c’est uniquement Aniel qui pousse ?À vue de nez, 14 – 15/16 ans dans Özurr la Lopette. (Encore une fois, déduction purement visuelle.)
Thorgal-BD a écrit
Je ne pense pas qu’il y aura de discontinuité dans le rythme de parution.Hou ! Y a quelqu’un qui a des infos ou je ne m’y connais pas. :oui: Le coquinou.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
Clovis Sangrail.
Tjahzi a écrit
Je viens de lire l’album. Pourtant, la tentation était grande de commencer par le dernier Largo Winch qui est paru aujourd’hui en même temps que Thorgal. Et je rejoins Ralf sur les couleurs : quand je compare les deux albums, il n’y a pas photo, l’un est bien plus attirant que l’autre, peu importe son contenu.Mais parlons justement de ce contenu. J’ai l’impression bizarre d’être revenu au dernier tome de Thorgal écrit par Sente, quand une multitude de personnages s’entremêlaient dans une conspiration sans fin, avec Aniel au milieu de cet enchevêtrement, et Thorgal qui essaie d’y retrouver ses jeunes. Quel bazar !
Je viens de terminer l’album et je souscris complètement au paragraphe ci-dessus. D’un côté, on revient (enfin !) au point de départ de Néokora, mais au lieux de renouer les fils épars, d’éclaircir la situation, de clore l’arc proprement (et éventuellement d’ouvrir un peu, comme le veut la règle du jeu pour relancer l’intérêt du lecteur vers un nouvel arc), Yann a remis une pièce dans le juke box, et tout brouillé en ajoutant de nouveaux personnages sortis du chapeau, de nouvelles situations, de nouveaux rebondissements, qui ne résolvent pas grand’chose des 5 albums précédents et ajoutent de la confusion. Râââââh ! [SPOILER : il ne résout même pas les motivations , tenants et aboutissants des combines initiales de Pallas auprès d’Aniel dans l’album même ! On dirait que tout est MacGuffin, et qu’aucun élément de ressort scénaristique n’a de consistance.]
Le débarquement de Yann ne me fait ni chaud ni froid, mais l’enjeu pour la suite est de trouver un scénariste non seulement bon, qui ré-insufflera dans Thorgal un peu de l’esprit et du souffle d’origine, mais surtout habile qui saura tout remettre à l’endroit, solder les comptes et repartir d’un bon pied après avoir fait place nette dans ce bazar. Pas gagné. J’en viendrais presque à rêver d’une option façon saison 9 de Dallas : hop, tout ça n’était qu’un rêve, Bobby Ewing n’est pas mort, on efface tout et on recommence après le tome no. [insert your favourite here]. :clown:
J’ai aussi très peur de l’arrivée d’un scénariste « à la mode », actif sur douze séries en parallèle, qui voudra imprimer sa propre patte sur Thorgal.
Qu’ils trouvent un bon, même peu connu, mais qui saura être respectueux de l’esprit de la série, mais un peu innovant quand même (pour ne pas stagner et se répéter).Et l’autre question : du coup, pour quand le prochain album ? Probablement plus que dans un an. Les Saga nous feront patienter.
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Clovis Sangrail.
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Thorgal-BD.
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Thorgal-BD.
Merci pour cette belle preview.
C’est juste… rhââââ lovely ! 😡
L’ambiance est immédiatement thorgallienne à souhaits mais le dessin tout en volutes d’Aouamri (avec son petit côté Quête de l’Oiseau du Temps) apporte une dimension exotique charmante, bien soutenue par une mise en couleur subtile, douce et toute en équilibre.
Hâte de découvrir ce Saga. Encore un peu moins de deux mois…
Hirondl a écrit
Bah au point où nous en sommes, appelons-les par le numéro. Le prochain album s’appelle 43. On peut tout imaginer : 43 ans, 43 défis à surmonter, 43 zieme fois que Kriss revient, 43 km à parcourir, 43 noeuds de vent …
43 notes de bas de page de Yann ! 😡
C’est beau !
Et du lettrage manuel, que du bonheur.
Patrice a écrit
Bon, je me sens un peu isolé car je préfère la version « feu »
C’était mon choix de cœur quand il s’agissait de la couv’ de l’édition prestige, cela le reste encore maintenant que c’est l’édition ordinaire. Même si le choix est moins évident qu’avant car la couverture « Givre » est solide et envoûtante.
Isis a écrit
Concernant la couverture prestige, je pense qu’une couverture noir et blanc (encre de chine ?) serait une très bonne idée pour qu’Etien puisse montrer ses talents d’encrage.
Et comme Le Lombard lit le forum et prend tes interventions comme vérité absolue… :wink:, je crois que je vais mettre un billet sur la couv’ en N/B. 8)
Isis a écrit
Mais la Givre est plus originale justement par ce Thorgal à terre. Je trouve la scène vraiment très belle. La seule chose qui me trucmuche c’est la volute autour du bâton, Mais c’est vraiment une question de goût, je n’aime pas la magie « visible », pour ainsi dire.
Sans le zigouigoui bleu, ça ferait peut-être un peu trop bâton de marche ou crosse de berger. :clown: Mais sinon je te rejoins sur le côté un peu artificiel et appuyé de la chose.
Excellente nouvelle ! Là, on a un vrai choix qualitatif entre ces deux couvertures !
Du coup, est-ce que David Étien doit désormais créer une nouvelle couverture pour l’édition N/B-Prestige ?
Hirondl a écrit
Je vous ai souhaité dans mes voeux que cette expo vienne en France, et bien voilà qui se réalisera apparemment.
Selon mes sources : groupe FB Świat Thorgala – Thorgal’s World et surtout la page FB du centre culturel du Festiwal Komiksu de Łodz où l’expo a été montée, elle va venir en France pour 2026.
Je suis contente de l’avoir vue en Pologne, parce que si elle va à Paris … Ah Paris ! Ben c’est cher d’aller à Paris.
Super nouvelle. Si le ticket d’entrée n’est pas hors de prix je serai ravi de retourner la voir.
Je n’avais pas vu ton reportage photo sur le passage à Varsovie plus tôt, mais j’ai eu l’impression que l’expo avait davantage d’espace pour s’épanouir qu’à Łódź, où elle était un peu en mode escargot-labyrinthe. Idem pour les reflets (même si on n’y échappe pas), qui étaient une vraie plaie à Łódź pour prendre des photos.
En tout cas, l’abondance d’œuvres de Rosiński en met plein les yeux à chaque fois.
Les deux couvertures de l’édition ordinaire sont décevantes, avec leur côté presque « pour pré-adolescent », et surtout effectivement par rapport à l’attente suscitée par les extraits très prometteurs qui ont été diffusés.
Celle de l’édition prestige est belle et assez puissante, et tout à fait dans ce qu’on (je) peut attendre pour Thorgal Saga. Elle avait du potentiel pour être déclinée en version glace, qui plus est. Quel dommage que ce soit l’édition en noir et blanc, car la couleur me semble un meilleur choix pour les Saga.
Ou sinon il faudra sortir les crayons de couleur… :clown:
Superbe case, qui vient confirmer le haut niveau d’attente après les premiers aperçus très séduisants du mois d’août. Merci pour le partage.
Mais ces deux ours me mettent la puce à l’oreille : ne serait-on pas en réalité sur un crossover entre Thorgal et le Conan de Robin Recht ?! 😉 (Et le cocher, c’est M. Choc de Tif et Tondu… :)= )
Thorgal-BD a écrit
Fred est à fond sur un projet thorgalien complètement perso, un Thorgal Saga made in Vignaux à 100% (je trouverais sympa qu’il aille jusqu’à faire les couleurs mais c’est peut-être beaucoup)
Super nouvelle, espérons que ça se concrétise (même si l’horizon est proche de 2030 si on l’écoute).
Son galop d’essai solo dans l’album anniversaire du Journal de Tintin l’an dernier était, pour moi, une franche réussite : ça sonnait très juste, avec un bon dosage de haut moyen âge viking et de fantastique ; en somme, fidèle à l’esprit de Thorgal (sans compter le dessin aux petits oignons).
Je ne sais pas si certains d’entre vous ont vu ce volume en librairie, mais il pourra intéresser les fans de Vikings.

J’ai pu en feuilleter un exemplaire : c’est un beau volume de qualité, plutôt pas mal fait en termes de scénarios (mais Neil Gaiman n’est pas n’importe qui). Les dessins sont réalisés par différents artistes, donc la qualité est variable (mais les goûts et les couleurs…).
Un second tome est prévu pour fin août.
Belle première page, il faut l’avouer.
Même si je ne suis pas un adepte de la nature numérique du dessin de Surzhenko — qui est loin d’être mauvais, mais on voit dans le trait que c’est fait numériquement (notamment les extrémités des traits sont trop arrondis et standardisés) et il y manque la grâce et l’individualité de l’encrage manuel.
Contrairement à Ralf, je préfère de façon générale le découpage en quatre bandes, que je trouve plus riche et dynamique, car il me semble offrir plus de possibilités de mises en page et de cadrages sur une même page. Le temps de lecture est en effet plus long, ce qui n’est pas désagréable, non pas parce que je compte les roupies dépensées par bulle 😉 , mais parce qu’une BD ça se lit d’abord et des albums à grandes cases parcourus en quinze ou vingt minutes ça me laisse sur ma faim une fois refermés, j’ai l’impression d’avoir eu entre les mains un scénario bâclé aux péripéties expéditives. Après, je peux tout à fait comprendre l’attrait des grandes cases à contempler et de pages plus aérées.
En revanche, je n’étais déjà pas bien chaud en voyant Yann au générique, et plusieurs éléments ici ne sont pas de nature à me faire changer d’avis : l’irruption d’une référence religieuse trop proche d’une réalité presque datée (on pense tout de suite aux pillages vikings du VIIIe siècle sur les côtes des îles britanniques), qui détonne dans l’univers thorgalien et les prénoms effectivement « so 90’s » (pas complètement certain que l’épigraphie valide leur origine et a fortiori leur utilisation, même sous une forme antique altérée, dans le monde saxon du haut moyen âge… La preuve, il n’y a même pas une note de bas de page 😀 ).
Ralf a écrit
Thorgal-BD a écrit
Les zombies vikings c’est bien. Une valeur sûre. Cet album s’annonce passionnant.Bien scénarisé, ca peut être génial. Ca peut même donner naissance à une saga en 3 albums. Franchement, qui n’aurait pas envie de lire ça ?
Qui a vu le film Outlander avec Jim Caviezel ? Franchement, c’est un film génial. Il mélange les genres : historique, aventure, science fiction et horreur. Comme dans Thorgal….. ( » horreur » inclus car il y a quelques cases d’horreur dans La cité du dieu perdu ). Cela nous changerait de Thorgal qui affronte continuellement l’éternel bad guy dans une contrée lointaine….
Il est temps de passer au « Multiverse » Thorgal et aux crossovers et « What if » avec les autres héros du lombard, façon Marvel et DC Comics.
Du genre « Thorgal / Ric Hochet – World War Z », « Thorgal chez les Schtroumpfs » ou « Thorgal x Tango contre Ducobu vampire ».
Ralf a écrit
» […] Tout l’équipage est mort, affichant sur chaque visage un masque de terreur. Dans la cale du navire, les vikings y découvrent un danger aussi mortel qu’implacable. […] «
Un fromage corse ?

P.S. : Excellents les pastiches, j’étais plié en deux.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 5 mois par
Thorgal-BD.
Patrice a écrit
Merci beaucoup pour le partage.
J’ai noté que le trait est très gras et Thorgal a des muscles de culturiste
Erreur de fichier numérique avec le Conan le Cimmérien de Yann et Surzhenko chez Glénat, pas encore annoncé.
Et le personnage féminin n’est pas Kriss, mais Bêlit, la reine de la côte noire.
:clown:
Blague à part, 99% de chances que je fasse l’impasse sur celui-ci : aucune confiance dans le scénario de Yann et pas assez fan du trait de Surzhenko (trop lisse et un peu raide) pour déclencher l’investissement. La couverture, même en mode Canal+ sans décodeur, n’est pas mal, mais moins puissante et moins évocatrice que celles du Recht ou du Rouge (ma préférée).
Quelques albums en EO ou tirages de luxe dans cette vente chez Drouot.
Voir en p. 4 de la vente si le lien fonctionne mal.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par
Clovis Sangrail.
Tjahzi a écrit
Tu m’as donné envie de regarder quelques pages sur le site de l’éditeur Bliss, mais le dessin ne m’attire pas vraiment, à la différence de la couverture…C’est vrai que les premières pages ne sont pas les plus séduisantes. Mais en tout cas, si tu tombes sur un exemplaire qui ne soit pas sous blister (ils sont pénibles avec ça les éditeurs de comics), n’hésite pas à feuilleter un peu. 😉
Tjahzi a écrit
Il y aura de la fantasy dans le Thorgal de David Etien…
Curieux de voir le style qu’il adoptera pour son Thorgal, car dans ses productions récentes (OK, j’excepte Idéfix… :clown: ), il donne plutôt dans du néo-franco-belge semi-réaliste assez chiadé, qui me semble toutefois trop « rond » pour un Thorgal. (Mais je trouve déjà le trait de Surzhenko un peu trop « propre ».)
Toutefois, certaines planches ou vignettes montrent qu’il a la capacité de proposer des choses plus sèches et nerveuses, qui ne sont pas sans rappeler, toutes choses égales par ailleurs, les desinateurs de Vaillant, comme Poïvet ou de la Fuente.
Voir par exemple cette planche du tome 8 des Quatre de Baker Street, qui a même un peu côté Vance par-ci, par-là :

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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par
Thorgal-BD.
Hirondl a écrit
J’en parle dans une autre discussion, mais pour moi c’est un peu hypocrite. Fred sait très bien que côté scénario on patauge, que le public est critique (petite litote … ) Je ne le trouve pas convainquant. Je ne vois pas ce que ces révélations importantes apporteront à des albums jugés moyens.D’autant que si, comme on peut se l’imaginer, elles ont été concoctées par Yann, il faut craindre le pire… 😕
Clovis Sangrail a écrit
Je ne l’ai pas encore lu, mais je vous ferai un petit retour quand ce sera fait.
Bon, il ne me reste plus qu’un « verset » (oui, c’est divisé en versets au lieu de chapitres), je l’ai pratiquement terminé.
Graphiquement c’est superbement réalisé, avec des dessins puissants et expressifs, bien mis en valeur par la couleur (sobre, mate et douce). Le style graphique lorgne naturellement davantage vers les comics, mais avec la trace d’un travail d’artisan : ça fait dessiné, on sent le crayonné sous la couleur. Et on a un beau papier mat et épais qui ajoute au plaisir de la lecture.
L’histoire est plutôt violente — la couverture le laisse bien deviner, mais c’est vraiment sanglant… on parlait de gore à propos de Wendigo, là c’est encore un cran au-dessus… ! Elle met en scène la quête presque solitaire d’une enfant mi-prophétesse, mi-illuminée (au lecteur de se faire son opinion) dans une société viking baignant dans une ambiance délétère de fin du monde, celle d’un hiver qui n’en finit pas quelque part au milieu du VIe siècle après J.C.
Cette quête désespérée pour retrouver l’œil perdu d’Odin a quelque chose d’assez thorgallien par moments, avec ses personnages jouets de puissances qui les dépassent, mais toutefois rempli d’une fureur guerrière et barbare qui renvoie davantage vers les mondes d’un Conan.
En résumé, c’est un monde viking un peu fant-asmé et fant-asy à la fois ; terrien (voire même tellurique : des montagnes, de la glace, du feu) et sauvage ; avec un substrat fortement mythologique, bien structuré pour donner du cadre et de la profondeur à l’intrigue qui se déroule autour des rapports entre les humains hallucinés qui cherchent en vain à avoir une conversation avec leurs dieux dont les messages aussi visuels que silencieux demeurent cryptiques et impossibles à interpréter.
Achat impulsif hier de L’Œil d’Ódinn* de Joshua Dysart et dessiné par Tomás Giorello (un beau volume de 170 pages aux éditions Bliss).

La présentation de l’éditeur :
« Scandinavie, 1er millénaire.
Issue d’une famille paysanne, la jeune Solveig est victime d’une crise de clairvoyance au cours de laquelle elle rencontre О́dinn.
Mais même pour une enfant-prophète, les mots du Père-de-Tout sont incompréhensibles.
En quête de réponses, elle part vers la montagne sacrée, accompagnée par le vieux guerrier Olle et la Sorcière Véléda.
Une saga épique et mystique, aux limites glaciales du monde viking, jusqu’aux confins de l’esprit tourmenté de Solveig.«L’histoire a l’air d’une quête semi-fantasy somme toute assez classique, mais j’ai surtout été attiré par le dessinateur dont j’avais adoré la superbe interprétation de King Conan** publiée en français chez Panini en fin d’année dernière.
Je ne l’ai pas encore lu, mais je vous ferai un petit retour quand ce sera fait.
NB :
* Un titre qui ne laissera évidemment pas indifférents les aficionados de Thorgal 😀
** Il y aurait d’ailleurs certainement de quoi gloser autour d’une comparaison Conan le Barbare / Thorgal : similarités et différences. Avis aux exégètes… 😉
Hirondl a écrit
Pour ce qui est de l’émotion … j’ai pas mal réfléchi à ça, c’est vrai que VH fait s’épanouir certains personnages sur 1 seul album (Shaniah, Vlana… ) d’autres ont eu droit à plus (Tjall), ces personnages deviennent des personnages principaux momentanément, et ont une relation particulière avec Thorgal.Ce que tu dis est très vrai. Ce serait sympa d’avoir un des Thorgal Saga qui reprenne ce principe d’un second personnage principal, nouveau — mais fort —, le temps d’une aventure (et sans le faire mourir à la fin svp). Ça pourrait aussi être sous la forme d’un méchant bien vil et ignoble comme Volsung de Nichor.
Hirondl a écrit
J’ai une théorie à ce sujet : un des 2 auteurs a beaucoup joué avec l’arbre magique des klorofil de sa petite/grande soeur en y fourrant des dragons ou des pirates à l’intérieur …Trop fort ! Le retour du refoulé. 😀
Thorgal-BD a écrit
Deux exemples auxquels je pense rapidement : Tonnerre prend une flèche dans la gorge, il est tué sur le coup. C’était pour moi un moment rude, triste et suffisant. Je ne trouve pas indispensable de l’empaler sur une branche dans sa chute (en plus c’est peu probable). Autre exemple, lorsque Thorgal saute de l’arbre, il paraît impossible que quelqu’un parvienne à lui planter une flèche dans le bras pendant la chute. La blessure peut lui faire perdre son bras en plus, c’est très risqué pour le personnage qui pourrait/devrait garder des séquelles à vie.Oui, ça a un petit côté kitsch. Ce n’est pas bien grave effectivement, même si ça n’apporte pas grand’chose, sinon vouloir en rajouter un peu dans le grand spectacle façon film d’action.
Sinon j’ai pris le temps de feuilleter l’édition augmentée aujourd’hui en librairie et c’est vrai que la qualité du papier donne une autre profondeur aux couleurs. C’est superbe. :love: Je ne regrette pas pour autant d’avoir pris la « normale », parce que ce visage de Thorgal en couverture est vraiment exceptionnel, je ne m’en lasse pas. Même si, du coup, ce n’est pas aligné avec le Recht. 😈
Enfin, je ne sais pas si ça a été dit, mais les deux premiers tomes de Thorgal Saga sont quand même un peu basés sur les mêmes éléments de scénario : il arrive une bricole à Aaricia (genre elle meurt ou elle est blessée par le rejeton illégitime d’un piranha et d’un poisson volant) et un serpent mythique entre en jeu pour envoyer Thorgal faire le zouave. 😡 Avis aux auteurs du 3e tome de Thorgal Saga : après une rapide recherche dans les fins fonds de la mythologie scandinave (hop ! relecture expresse des Eddas…), il reste encore Fafnir qui n’a pas été utilisé (sinon le Graoully, pour un Thorgal spécial Metz… Hum !), et Aarica pourrait avoir une indigestion de myrtilles (y en a pas mal dans les forêts norvégiennes). [OK, je sors…]
Un Thorgal Saga de Fred Vignaux seul serait intéressant. (Yann a déjà le sien avec Surzhenko, pitié, n’en jetez plus !) Surtout quand on lit son galop d’essai solo dans l’album des 77 ans du Journal de Tintin, qui était intéressant et bien fait (une des belles réussites de ce volume pourtant très riche), plus proche de l’esprit classique de la série que des yânneries des derniers albums, et avec un Thorgal-Shaïgan à la personnalité bien cernée, qui sonnait juste.
Impressionnant et très bien fait.
Mais voir Thorgal avec ce brushing so eighties me fait invariablement penser à Ron Moss… plus connu pour son rôle dans un de ces sommets de l’art télévisuel qu’est Amour, Gloire et Beauté…
Une image valant mille mot, M. Ægirsson en tenue de ville, lorsqu’il ne tourne pas dans Thorgal… 😡 :

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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par
Thorgal-BD.
J’ai acheté Wendigo à sa sortie, dans l’édition « ordinaire » (quelle couv’, mais quelle couv’ ! :love: ).
Et comme beaucoup d’entre vous, j’ai passé un excellent moment de lecture. Cela a déjà été dit, mais c’est également mon sentiment : on a affaire à une aventure plus classique que celle de Recht (pas très compliqué), qui nous fait faire moins de nœuds au cerveau, mais finalement qui s’insère avec justesse et sans heurts dans le canon thorgallien. Duval et C. Rouge nous offrent une véritable aventure, sans temps morts, superbement mise en image (et en couleurs, tout en délicatesse : du vert, du bleu, du gris, du jaune, essentiellement — que les couleurs de la nature : la végétation, l’eau/le ciel, la roche, la lumière).
Parmi mes highlights (outre les panoramas postés par Tjahzi 3-4 posts plus haut) : l’arrivée sur les rivages d’Amérique du nord, qui résonne pour moi comme en écho (et en miroir d’ailleurs, puisque les canots indiens venant à la rencontre de Thorgal remplacent les barques espagnoles quittant les caravelles vers la terre) à celle de Colomb/Gégé Depardieu dans 1492 (toutes latitudes égales par ailleurs). Il ne manque que la musique de Vangelis. 😡
J’ai bien aimé la représentation de l’arbre de vie avec son contraste de sa simplicité extérieure, verdoyante, accueillante et sa réalité intérieure interminable et suant de haine, de cruauté et d’horreur.
L’intrigue reste simple, mais dans le sens d’efficace et tendue. Avec son lot de surprises : notamment la révélation sur Birkäa qui m’a fait me dire : mais comment j’ai pu ne pas le voir, ça crève les yeux. L’association des mythologies viking et amérindienne est bien trouvé et pas non plus surexploité avec plein d’allusions obscures et notes de bas de page (si vous voyez ce que je veux dire). Cela apporte de façon équilibrée la touche de fantasy qui sied à Thorgal et surtout, ça sert l’intrigue.
Je ne regrette pas la mise de côté en mode très McGuffin de Jolan et Aaricia. Qu’auraient-ils bien pu apporter dans cette course contre la montre ?
Un ou deux regrets, très mineurs : quelques passages vraiment sanglants et un peu gratuits, et la sous-exploitation (et la disparition frustrante) du personnage de Tonnerre, éminemment sympathique.
La marche était haute après le choc Adieu Aaricia, mais je trouve que Corentin Rouge et Duval l’ont bien négociée. Ce côté classique fait du bien ; c’est peut-être moins spectaculaire ou surprenant, mais c’est moins casse-g… et surtout c’est de qualité !
En attendant Wendigo dans une semaine, ce no 14 de XIII Mystery, Traquenards et Sentiments, a été mon premier achat de l’année.
Les six histoires courtes scénarisées par Jean Van Hamme mais dessinées par plusieurs auteurs composent vraiment le cœur de l’album. Le dossier hommage aux 40 ans de la série qui les suit rassemble des planches individuelles de tout un panel d’auteurs plus ou moins connus (en tout cas de moi :clown: ) : elles revisitent une planche ou une scène d’un album existant, offrent une sorte de « préquel » imaginaire à certains éléments ou personnages de la série, ou proposent une scène inédite venant s’insérer dans un moment d’action existant.
C’est globalement de qualité, frais, et donne un bon moment de lecture, même si tout n’est pas égal.
J’ai tout particulièrement aimé l’histoire dessinée par Philippe Xavier, qui revient sur les premiers pas du héros au Costa Verde et la façon dont il a été affublé du surnom d’El Cascador. Celles dessinées par Jigounov (avec un clin d’œil amusant à l’auteur du Parrain) et Gontran Toussaint m’ont aussi bien plu. Du côté des hommages, la version de XIII en mode manga d’Éric Henninot est assez spectaculaire et vraiment habilement imaginée et mise en scène. J’ai sinon bien apprécié les pages de Colin Wilson, TaDuc et Marini.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 11 mois par
Clovis Sangrail.
La preview est vraiment très alléchante. C’est magnifiquement exécuté, avec un trait affûté, et bien mis en valeur grâce une scénographie dynamique avec cette alternance des cases taille maousse et des planches à 4 bandes. Et, du coup, … je suis très impatient.
J’avais pris l’édition « deluxe » pour Adieu Aaricia, les deux couv’ étant impressionnantes à leur façon, mais la couverture classique de Wendigo me plaît bien davantage que la seconde : ce gros plan du visage peint de Thorgal dégage vraiment de la puissance, de la tension et du mystère.
Tjahzi a écrit
Merci Clovis pour ce super reportage à Łódź
Il y a de quoi passer des heures dans cette exposition !
Je me permets de reprendre quelques-unes de tes photos ici pour attirer les curieux chez Alix.
Aucun problème et avec plaisir : c’est fait pour être partagé.
J’avoue volontiers avoir été trop paresseux de reposter toutes les images ici sachant qu’il y en a plus de 70 rien que pour l’expo Rosiński et dans plusieurs messages, d’où les simples liens. 8)
Max a écrit
Magnifique les figurines !
Il y en a très peu pourtant sur le marché
J’adore celle de Kriss de Valnor dans sa tenue rouge et la figurine de Louve
Il y avait également en début d’expo une figurine de Thorgal combattant la panthère de la couv’ de La Galère noire, mais j’ai complètement oublié de la prendre en photo sur le moment. 😡
En tout cas, pour tous ceux qui auraient l’opportunité d’aller passer un long week-end à Varsovie quand l’expo y sera, je vous conseille vraiment de prendre le temps (de FR et de BE, il y a des vols low-cost avec Wizzair ou Ryanair notamment depuis Paris, Nice, Grenoble ou Charleroi) : et Varsovie est une ville très chouette, dynamique, avec plein d’endroits à visiter, où se promener et où sortir et manger (adresses dispo sur demande 😉 ).
Gros coup de tristesse en lisant cette nouvelle hier. Les personnages créés ou animés par Bob de Groot ont vraiment bercé on enfance. Qu’est-ce qu’on a pu rigoler avec mon frère en lisant Léonard, Robin Dubois ou Clifton. Ça a fortement contribué à forger notre humour partagé, avec ce côté farce, non-sensical, mais en même temps subtil et pas si grossier. R.I.P.
Merci pour l’accueil.
Patrice, je pense que Lester Cockney est ce qu’il a fait de mieux, et j’y inclus le diptyque Irish Melody, qui n’est au fond qu’un « Vingt ans avant ». Après, il faut apprécier les scénarios qui font des sauts de puce d’un album à l’autre. Mais c’est à la fois dur et lumineux, dépaysant, et pas sans humour.
J’aime également beaucoup Wyoming qui est un western one-shot âpre et pessimiste sans être sombre ni surchargé de testostérone ni d’hémoglobine.
Jugurtha et Poupée d’Ivoire sont assez semblables : un héros aux longs cheveux noirs accompagné d’une héroïne pas gourde (et souvent dévêtue) errent en Afrique pour le premier et en Asie pour le second, et affrontent des peuplades patibulaires. Mais le dessin est grand.
Hannah (adaptation d’un P.L. Sulitzer) offre de belles reconstitutions, mais le scénario est un peu décousu et prend des raccourcis impromptus. Thomas Noland a un aspect plus kaléidoscopique en guise de synthèse de l’histoire des États-Unis.
Bonsoir à tous,
Lecteur occasionnel du forum Thorgal, j’ai sauté le pas de l’inscription pour vous faire partager ma visite à la Rétrospective Rosiński présentée à Łódź (voir le sujet Expositions et rencontres).
J’apprécie Thorgal (sans être cependant un passionné du niveau des participants de ce forum). J’y suis venu sur le tard, après m’être remis à lire des bandes dessinées il y a quelques années, après une longue éclipse de près de 20 ans (j’en ai un peu plus de 40… ). Je les ai pas tous (ni tous lus) : seulement les quinze-vingt premiers et les deux derniers de Fred Vignaux (dont j’aime bien le dessin un peu rugueux, charbonneux) et Yann (hum… ), et celui de Recht, bien sûr.
Je participe fréquemment au Forum Alix et à l’occasion au forum BD Gest, à chaque fois sous le même pseudo.
J’ai:
- des goûts plutôt classiques : Tintin, Astérix (sauf les reprises), Alix, Blueberry, Blake & Mortimer, Gaston, Spirou (mais j’ai du mal avec tout ce qui est post-Tome & Janry), SODA, les BD de William Vance ou de Franz ( :love: ), Clifton, Robin Dubois, Kogaratsu, Le Privé d’Hollywood, etc.
- quelques marottes, notamment en ce qui concerne la mise en couleur (vive les aplats à l’ancienne ! ou alors au pinceau, à l’aquarelle) et le lettrage (à la main svp !),
- des péchés mignons plus ou moins avouables : G.I. Joe, Conan le Barbare…
Voilà, voilà, en résumé.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par
Thorgal-BD.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par
Thorgal-BD.
Bonjour,
À l’occasion d’un séjour en famille, j’ai eu l’opportunité de me rendre début novembre à la rétrospective Rosiński à Łódź.
Vous en trouverez le compte-rendu et les photos dans les sujets suivants du Forum Alix auquel je participe d’ordinaire :
- https://lectraymond.forumactif.com/t2291-retrospective-grzegorz-rosinski-au-centrum-komiksu-de-lodz-2023-24
- https://lectraymond.forumactif.com/t2290-centre-de-la-bande-dessinee-et-de-la-narration-interactive-de-lodz
Le second sujet est consacré au centrum Komiksu qui abrite l’expo temporaire. Quelques éléments et images concernent également Rosiński.
Un grand merci à ceux qui ont signalé cette exposition sur ce forum (que je lis occasionnellement) ; sans eux je l’aurais manquée. 🙂
Je la recommande vivement et comme mentionné dans un des liens, elle va s’installer à Varsovie en 2024 : c’est plus accessible que Łódź (et chouette à visiter par ailleurs — Łódź aussi, certes, mais plus limité).
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines par
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